نسمة النجاح مشرف المنتدى
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| موضوع: 1ére Exposé sur le thème: "L'ENVIRONNEMENT" : 2008-05-04, 19:21 | |
| <hr align="center"> L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se déroule la vie humaine. Avec les enjeux écologiques actuels, le terme environnement tend actuellement à prendre une dimension de plus en plus mondiale. Lorsque l'on évoque notre perception de l'environnement (social, écologique, politique,...) on doit donc intégrer la dimension de la mondialisation, et penser à l'échelle du monde. A notre époque, l’environnement est perçu comme une matière à sculpter, un territoire à structurer, à ménager. Cette conception dérive d’une approche prométhéenne visant à affirmer la domination de l’homme sur la nature. Face aux discours d’une écologie radicale souvent naïve et antihumaniste, l’approche instrumentale et cartésienne de l’environnement parait naturelle, fondée en raison et totalement adaptée aux nécessités économiques, industrielles, commerciales et financières de notre temps. Étymologie Étymologiquement parlant, le terme « environnement » trouve son origine dans le grec, le latin et le gaulois. Le terme environnement est polysémique, c'est-à-dire qu'il recouvre aujourd'hui de nombreuses acceptions. On doit distinguer l'évolution du mot (1) et l'évolution du sens (2). 1. En-viron-ne-ment vient du terme « virer » (tourner) qui trouve son origine dans le grec « gyros » (cercle, tour) puis dans sa transformation latine « gyrare » et « in gyrum » ; dans le latin « virare », « vibrare » (tournoyer) ; dans le gaulois « viria » (anneau, bracelet). Les trois origines se sont mélangées avec le temps. De « virer », l'ancien français a fait « viron » signifiant « tour » ou « ronde ». Puis, le préfixe « en » a été ajouté à « viron » pour donner « environ » (entour, autour) (attesté en 1080) qui provient de la transformation de « in gyrum » et de « envirum » (attesté en 980). D'« environ » on a fait « environner » (faire le tour), attesté au XIIe siècle. Environ au pluriel « environs » signifiait « alentours ». Puis « à l'entour » a pris la forme d'« environneement » avec deux « e » (attesté en 1154). Pour perdre son deuxième « e » et donner « environnement » (action d'environner, résultat de cette action) ou « environnements » (tours, contours, circuits, voire détours), attesté du XIIIe siècle au XVIe siècle. 2. Durant toute cette évolution étymologique, de virer, viron, environ, environner, environneement, environnement, environment, le radical « vir » a toujours signifié la forme du « tour » et de l'« arrondi », qui a donné entour, autour, contours, et par extension « tous les contours » voire l'« ensemble des contours ». Aujourd'hui la définition d'« environnement » traduit encore cette idée de « tour », d'« entour », d'« alentours », d'« autour ». Le « ce qui est autour », le « ce qui fait le tour », le « ce qui forme le tour » et le « ce qui est dans l'entour » traduisent bien le concept de « milieu » à l'échelle locale et le concept de « géosphère », « biosphère », d'« écosphère » et de « technosphère » à l'échelle globale. On peut donc remarquer que du simple « mouvement » (tourner, tournoyer, faire le tour), à la simple « forme » (entour, contours, anneau) qui traduirait davantage un « contenant », le terme d'« environnement » a peu à peu désigné non seulement le mouvement et le contenant, mais aussi le « contenu ». Le terme anglo-américain « environment » est directement tiré du vieux français « environnement ».
Le terme français « environnement » a été traduit en latin depuis cinq siècles déjà par Robert Estienne dans son dictionnaire Français-Latin en 1539 (p.183). On y lit textuellement « environnement: circundatio, circonscriptio terrae, stipatio ». L'histoire du mot et de ses sens peut donc remonter assez loin dans le temps. La première définition technique anglo-saxonne de « environment » est apparue dans les années 1920 : conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur tous les organismes vivants et les activités humaines. Puis l'utilisation du vocable « environnement » s'est développée à partir des années 1960 pour englober et signifier actuellement les ressources naturelles biotiques (faune, flore) et abiotiques (air, eau, sol) et leurs interactions réciproques, les aspects caractéristiques du paysage et les biens que composent l'héritage culturel. Environnement • L'environnement serait donc — à un moment donné — le milieu dans lequel l'individu et/ou le groupe évoluent, ce milieu incluant l'air, l'eau, le sol, leurs interfaces, les ressources naturelles, la faune, la flore, les champignons, les microbes et les êtres humains, les écosystèmes et la biosphère. • D'un point de vue plus sociétal, l'Environnement est le milieu physique, construit, naturel et humain dans lequel un individu ou un groupe (une famille, un quartier, une société, une collectivité, une entreprise, Administration, etc.) fonctionne ; incluant l’air, l’eau, le sol, le sous sol, la faune, la flore, les autres organismes vivants, les êtres humains et leurs inter-relations. • Dans son acception la plus large et partagée, découlant de son étymologie, le mot Environnement évoque tout ce qui — à un moment donné — est « autour de nous ». Mais en réalité (sauf pour les virus non actifs), la limite physique entre l'individu et « ce qui est autour de lui » n'existe pas vraiment. Deux exemples peuvent illustrer cette limite floue : 1. Notre peau semble être une barrière matérielle susceptible d'être la limite entre notre milieu intérieur et « l'environnement » extérieur. Pourtant, à chaque inspiration, l'air de notre environnement entre en nous, perd de l'oxygène et ressort enrichi en vapeur d'eau et en gaz carbonique qui viennent de l'intérieur de nous-mêmes. Certaines des molécules d'oxygène absorbées vont être incluses dans notre organisme. D'autres seront rejetées sous forme de CO2. Il en va de même pour l'alimentation et l'excrétion, et plus subtilement pour les hormones absorbées ou émises par les plantes ou les animaux. Même notre ouïe et notre vision font « entrer » des informations environnementales (ondes et vibrations) en nous. Bien des ondes électromagnétiques nous traversent de part en part sans impact, d'autres le font avec plus d'impact. On comprend ici que l'environnement influe sur les individus, espèces et processus qu'il inclut, mais qu'également, il est en permanence modifié par eux. 2. Ce n'est pas parce qu'il y a un sol qui leur permet de pousser qu'il y a des arbres dans une forêt. Les arbres ont aussi grandement contribué à produire et fixer le sol sur lequel ils vivent. Ce sol résulte pour l'essentiel de la décomposition de leurs feuilles ou aiguilles mortes, du bois mort, et des bactéries et champignons symbiotes ou des espèces qu'ils abritent. La terre et le paysage forestier ne sont pas que l'environnement des arbres, ils sont aussi leur production. Néanmoins, le concept est opérant, permettant notamment de désigner ce qu'il faut protéger autour de nous et des systèmes vivants qui nous entourent, pour que la vie puisse se perpétuer de manière optimale, pour que les ressources naturelles puissent se renouveler. Évolution de la perception de l'environnement • Depuis 100 ans, la perception individuelle et collective de l'environnement, comme celle du paysage a beaucoup évolué. On est passé d'un environnement plutôt local à un environnement planétaire. La télévision, les images de la conquête de l'espace, la vision concrète, photographique de la planète vue de la lune ou de satellites ont fortement élargi la perception que nous avons de notre environnement. • On peut penser que pour un nombre croissant de gens : o l'environnement tel que ressenti au quotidien est de moins en moins naturel ou rural et de plus en plus urbain, construit et contrôlé ; o l'environnement est contrôlé par la collectivité, voire privatisé, mais agit de moins en moins pour l'individu qui le subit de plus en plus ; o l'environnement est moins un objet naturel connu qu'on peut exploiter à merci comme le faisaient le chasseur-cueilleur puis l'agriculteur, le pêcheur, le forestier ou le mineur... Il faisait l'objet d'une exploitation directe par plus de 90 % des gens. il n'est plus exploité directement que par un faible pourcentage de la population (agriculteurs, pêcheurs, forestiers, exploitants miniers et carriers..). Il fait l'objet d'une exploitation indirecte et souvent délocalisée, moins facile à percevoir ; o l'environnement est de plus en plus perçu comme une ressource finie, qu'on ne considère plus comme inépuisable ou renouvelable à l'infini ; o l'environnement est un bien commun, que nous avons le devoir de léguer aux générations futures (cf. concepts de développement durable, soutenable ou de décroissance conviviale). Limites spatio-temporelles • Le concept est d'abord spatial, mais chacun comprend intuitivement que l'environnement résulte aussi de la longue histoire de la co-évolution des espèces sur la planète. Pour parler de l'environnement « préhistorique », on parle de paléo-environnement. Sa compréhension est utile pour comprendre par exemple les conséquences de la régression de la biodiversité ou des modifications climatiques. • L'environnement est « global » ; à la fois proche et global, et sur la terre, l'environnement proche et global est modifié en permanence par les êtres qui y vivent, les processus qui s'y déroulent et des influences externes (l'activité solaire, etc.). Pour une échelle géographique et à un moment donné, il regroupe l'ensemble des facteurs abiotiques (physiques, chimiques) et biotiques biologiques, écologique et sociaux susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou différé (futur) sur les êtres vivants, les processus écologiques, éco-paysagers et les activités humaines et la qualité de vie. En réalité, le sens du mot varie aussi selon la culture et la catégorie socio-professionnelle de celui qui l'emploie. Ainsi, un industriel verra d'abord dans le terme environnement une référence à « pollution », alors qu'un cadre pensera plutôt « cadre de vie », qu'un artisan ou commerçant pensera « ville », pendant qu'un agriculteur imaginera « voisinage », et un employé « Nature ». Une grande administration (région, département) pensera écosystème, écologie du paysage, Trame verte, alors qu'une petite commune verra la question de la gestion de l'eau et des déchets, ou des nuisances sonores ou de voisinage, ou des espaces verts »... là où le sociologue évoquera l'environnement familial ou de travail... Le terme environnement est pour ces raisons contesté par la majorité des écologistes et écologues, qui y voient notamment une connotation trop anthropocentriste. Ils parleront plutôt — par exemple — d'écosystèmes, de biomes, de biogéographie, de biosphère, voire de symbiosphère. | |
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